Pour les astronomes débutants ou confirmés, votre aventure spatiale commence par le choix du télescope ou de la lunette astronomique parmi tous ceux actuellement disponibles pour observer le ciel et les étoiles.
Monture équatoriale ou azimutale ? Télescope Newton ? Optique de 5mm ? Champ de 45° ? On vous explique tout pour choisir le meilleur telescope !
Comment choisir entre lunette astronomique et télescope ?
La principale différence entre lunettes astronomiques et télescopes est comment le système optique transmet l’image qu’il reçoit du ciel. Une lunette astronomique réfracteur (ou télescope astronomique ou encore télescope réfracteur) transmet directement l’image avec grossissement à la lentille oculaire.
Le télescope, lui, transmet l’image grâce à un ou plusieurs miroirs. C’est Issac Newton qui a créé ce concept. Les lunettes astronomiques seront donc plus légères, leur prix sera relativement moindre que les télescopes et donc plus adaptés aux débutants ou aux enfants qui pourront vérifier les lois de Cassini et se lancer dans l’astronomie.
Les utilisateurs plus confirmés se tourneront vers des télescopes pour poursuivre leur observation du ciel vers Orion et les galaxies plus lointaines. Pour eux, les télescopes Schmidt Cassegrain ou les télescopes Maksutov Massegrain sont deux grandes familles de télescopes, l’un avec un miroir primaire concave, l’autre avec un miroir sphérique. Les télescopes de types Newton sont constitués de deux miroirs avec un grossissement de l’image comparable. Ces télescopes ont un prix plus élevé grâce dû à leur haute-performance, ce sont de vrais outils pour l’astronomie.
La longueur focale et le diamètre d’ouverture du télescope
Deux choses à savoir concernant le télescope avant de passer aux oculaires.
Pour un télescope, le diamètre d’ouverture est l’équivalent de la taille de l’objectif de votre appareil photo. Plus il est grand et plus de lumière entrera dans votre système optique. Si vous voulez observez la lune et les planètes proches, un objectif de 60 à 80 mm conviendra. Cette taille d’ouverture vous permettra aussi l’observation des planètes comme Jupiter ou Neptune malgré la pollution lumineuse urbaine. Pour les galaxies plus lointaines, il faudra un objectif acceptant plus de lumière et donc plus grand avec un prix différent. Mais, dans ce cas, la pollution lumineuse deviendra un réel inconvénient pour votre instrument !
La longueur focale du télescope est la taille du tube du télescope. Plus le tube est long et plus votre instrument le grossissement des images sera important. Attention cependant à notre premier point : le diamètre d’ouverture.
Pour pouvoir observer des galaxies lointaines, il faut suffisamment de lumière entrant dans votre télescope et donc un plus grand diamètre d’ouverture ! Pour avoir des images nettes et contrastées le rapport entre diamètre et longueur focale est très important.
Par exemple, le télescope skywatcher explorer disponible sur Amazon a deux numéros dans sa description : 130 / 900. Cela signifie que le diamètre d’ouverture est de 130 mm et sa longueur focale de 900 mm.
C’est un télescope de type Newton, avec un bon rapport qualité-prix avec un miroir primaire et un secondaire. Le célèbre télescope spatial Hubble, la star de l’astronomie, est de type Cassegrain avec un miroir parabolique convergent et un miroir hyperbolique divergent.
L’oculaire du télescope
Quand l’image entre et traverse le télescope, elle arrive à l’oculaire, la partie ou l’observateur placera son œil curieux. Ici aussi, deux caractéristiques sont à prendre en considération en plus du prix : la focale et le champ.
La focale détermine le grossissement de l’image reçue par la lentille et est exprimé en millimètre. Plus le numéro est petit et plus le grossissement sera important. Une optique de 4 mm permet donc de zoomer sur les détails de la lune, des comètes ou des planètes du système solaire. Une optique de 30 mm sera parfaitement adaptée aux galaxies lointaines et au ciel profond.
Le champ de vision de l’oculaire est exprimé en degré et détermine la partie de l’image que vous pourrez voir, par exemple 45 °. Avec un faible champ de vision, vous aurez l’impression de regarder à travers un trou de serrure. Plus ce degré est élevé et plus le champ de vision sera ample, ce qui permettra de suivre plus facilement le mouvement des astres.
N’oubliez pas qu’on peut changer d’oculaire. Une lentille Barlow, plus puissante peut être ajoutée au besoin sur votre instrument. De nombreux télescope se vendent avec deux ou plusieurs oculaires.
La monture de votre télescope
Une fois déterminés le diamètre d’ouverture et la longueur focale du télescope, le champ de vision et la focale de l’oculaire, reste à choisir la monture pour pointer votre instrument vers le ciel et se lancer dans l’astronomie.
Il existe trois types de monture pour les télescopes :
- La plus simple est la monture azimutale, qui permet de faire pivoter le télescope horizontalement et verticalement, pour une observation statique.
- Plus difficile à prendre en main, un télescope à monture équatoriale permet de suivre les astres et les étoiles dans le ciel grâce à un système de rotation parallèle à celui de notre planète. Ce système est plus adapté à une observation dynamique du ciel.
- Enfin la monture Dobson (inventée par John Dobston) est un système azimutal qui permet de régler en plus la hauteur du télescope. Cette monture a de nombreux fans mais est difficilement compatible avec la photographie.
Pour les plus modernes, Nexstar propose des télescopes informatisés permettant de programmer le télescope pour qu’il suive automatiquement les astres que vous avez sélectionné, plus de réglages, juste un téléchargement !
L’instrument le mieux adapté pour l’observation du ciel et des étoiles
Choisir votre télescope ou lunette astronomique dépend de votre intention. Pour observer les planètes du système solaire, observer les anneaux de Saturne, une lunette astronomique ou un télescope avec un diamètre d’ouverture inférieure à 100 mm fera votre bonheur. Le grossissement de l’image sera suffisant, spécialement pour une observation urbaine du ciel où la pollution visuelle implique de disposer d’un instrument acceptant moins de lumière.
Quand le télescope dispose de plusieurs oculaires, on peut en changer pour l’observation du détail de la lune. Les oculaires plus petits permettront de scruter les mers de la Lune, les oculaires plus grands les anneaux de Saturne ou les tâches de Jupiter.
Pour des aventures vers l’infini, un télescope de type Newton, Schmidt Cassegrain ou Maksutov Cassegrain vous permettra de naviguer vers les galaxies lointaines avec leur montures Azimutales ou de Dobson. Pour les plus modernes, les télescopes informatisés de Nexstar combleront tous leurs rêves sans passer par une phase d’apprentissage.
Laissez un commentaire